X


[ Pobierz całość w formacie PDF ]
. L atmosph�re terrestre a une hauteur de six mille toises,r�pondit le docteur.Avec un vaste ballon, on irait loin.C est cequ ont fait MM.Brioschi et Gay-Lussac ; mais alors le sang leursortait par la bouche et par les oreilles.L air respirable man-quait.Il y a quelques ann�es, deux hardis Fran�ais, MM.Barralet Bixio, s aventur�rent aussi dans les hautes r�gions ; mais leurballon se d�chira& Et ils tomb�rent ? demanda vivement Kennedy. Sans doute ! mais comme doivent tomber des savants,sans se faire aucun mal. Eh bien ! messieurs, dit Joe, libre � vous de recommencerleur chute ; mais pour moi, qui ne suis qu un ignorant, je pr�f�re 96  rester dans un milieu honn�te, ni trop haut, ni trop bas.Il nefaut point �tre ambitieux.�� six mille pieds, la densit� de l air a d�j� diminu� sensi-blement ; le son s y transporte avec difficult�, et la voix se faitmoins bien entendre.La vue des objets devient confuse.Le re-gard ne per�oit plus que de grandes masses assez ind�termi-n�es ; les hommes, les animaux, deviennent absolument invisi-bles : les routes sont des lacets, et les lacs, des �tangs.Le docteur et ses compagnons se sentaient dans un �tatanormal ; un courant atmosph�rique d une extr�me v�locit� lesentra�nait au-del� des montagnes arides, sur le sommet des-quelles de vastes plaques de neige �tonnaient le regard ; leuraspect convulsionn� d�montrait quelque travail neptunien despremiers jours du monde.Le soleil brillait au z�nith, et ses rayons tombaientd aplomb sur ces cimes d�sertes.Le docteur prit un dessin exactde ces montagnes, qui sont faites de quatre croupes distinctes,presque en ligne droite, et dont la plus septentrionale est la plusallong�e.Bient�t le Victoria descendit le versant oppos� du Rubeho,en longeant une c�te bois�e et parsem�e d arbres d un vert tr�ssombre ; puis vinrent des cr�tes et des ravins, dans une sorte ded�sert qui pr�c�dait le pays d Ugogo ; plus bas s �talaient desplaines jaunes, torr�fi�es, craquel�es, jonch�es �� et l� de plan-tes salines et de buissons �pineux.Quelques taillis, plus loin devenus for�ts, embellirentl horizon.Le docteur s approcha du sol, les ancres furent lan-c�es, et l une d elles s accrocha bient�t dans les branches d unvaste sycomore. 97  Joe, se glissant rapidement dans l arbre ; assujettit l ancreavec pr�caution ; le docteur laissa son chalumeau en activit�pour conserver � l a�rostat une certaine force ascensionnelle quile maintint en l air.Le vent s �tait presque subitement calm�.� Maintenant, dit Fergusson, prends deux fusils, ami Dick,l un pour toi, l autre pour Joe, et t�chez, � vous deux, de rappor-ter quelques belles tranches d antilope.Ce sera pour notre d�-ner. En chasse ! � s �cria Kennedy.Il escalada la nacelle et descendit.Joe s �tait laiss� d�grin-goler de branche en branche et l attendait en se d�tirant lesmembres.Le docteur, all�g� du poids de ses deux compagnons,put �teindre enti�rement son chalumeau.� N allez pas vous envoler, mon ma�tre, s �cria Joe. Sois tranquille, mon gar�on, je suis solidement retenu.Jevais mettre mes notes en ordre.Bonne chasse et soyez prudents.D ailleurs, de mon poste, j observerai le pays, et, � la moindrechose suspecte, je tire un coup de carabine.Ce sera le signal deralliement. Convenu �, r�pondit le chasseur. 98  XIVLa for�t de gommiers. L antilope bleue. Le signal deralliement. Un assaut inattendu. Le Kanyem�. Une nuiten plein air. Le Mabunguru. Jihoue-la-Mkoa. Provisiond eau. Arriv�e � Kazeh.Le pays, aride, dess�ch�, fait d une terre argileuse qui sefendillait � la chaleur, paraissait d�sert ; �� et l�, quelques tracesde caravanes, des ossements blanchis d hommes et de b�tes, �demi-rong�s, et confondus dans la m�me poussi�re.Apr�s une demi-heure de marche, Dick et Joe s enfon�aientdans une for�t de gommiers, l Sil aux aguets et le doigt sur lad�tente du fusil.On ne savait pas � qui on aurait affaire.Sans�tre un rifleman, Joe maniait adroitement une arme � feu.� Cela fait du bien de marcher, monsieur Dick, et cepen-dant ce terrain l� n est pas trop commode �, fit-il en heurtantles fragments de quartz dont il �tait parsem�.Kennedy fit signe � son compagnon de se taire et des arr�ter.Il fallait savoir se passer de chiens, et, quelle que f�tl agilit� de Joe, il ne pouvait avoir le nez d un braque ou d unl�vrier.Dans le lit d un torrent o� stagnaient encore quelques ma-res, se d�salt�rait une troupe d une dizaine d antilopes.Ces gra-cieux animaux, flairant un danger, paraissaient inquiets ; entre 99  chaque lamp�e, leur jolie t�te se redressait avec vivacit�, hu-mant de ses narines mobiles l air au vent des chasseurs.Kennedy contourna quelques massifs, tandis que Joe de-meurait immobile ; il parvint � port�e de fusil et fit feu.Latroupe disparut en un clin d Sil ; seule, une antilope m�le, frap-p�e au d�faut de l �paule, tombait foudroy�e.Kennedy se pr�ci-pita sur sa proie.C �tait un blawe-bock, un magnifique animal d un bleu p�letirant sur le gris, avec le ventre et l int�rieur des jambes d uneblancheur de neige.� Le beau coup de fusil ! s �cria le chasseur.C est une es-p�ce tr�s rare d antilope, et j esp�re bien pr�parer sa peau demani�re � la conserver. Par exemple ! y pensez-vous, monsieur Dick ? Sans doute ! Regarde donc ce splendide pelage. Mais le docteur Fergusson n admettra jamais une pareillesurcharge. Tu as raison, Joe ! Il est pourtant f�cheux d abandonnertout entier un si bel animal ! Tout entier ! non pas, monsieur Dick ; nous allons en ti-rer tous les avantages nutritifs qu il poss�de, et, si vous le per-mettez, je vais m en acquitter aussi bien que le syndic del honorable corporation des bouchers de Londres [ Pobierz całość w formacie PDF ]

  • zanotowane.pl
  • doc.pisz.pl
  • pdf.pisz.pl
  • fisis2.htw.pl
  • Copyright � 2016 (...) chciałbym posiadać wszystkie oczy na ziemi, żeby patrzeć na Ciebie.
    Design: Solitaire